30 mai 2023 agvs-upsa.ch – André Koch SA à Urdorf (ZH) a une nouvelle vision. Avec Car4Rep ; la société cherche à mettre sur pied un réseau national de réparation de dégâts automobiles mineurs à prix fixe et à un niveau de qualité ­maximal. Il s’agit d’un projet de la branche pour la branche qui coûte « moins d’un café par jour » aux ­entreprises affiliées.


Des réparations au juste prix : l’offre est axée sur les dégâts mineurs tels que les défauts qui peuvent être corrigés en deux à trois heures, comme des rayures sur la peinture.

cym. Une égratignure sur le pare-chocs, un petit trou dans le siège ou une imperfection sur la jante en aluminium : André Koch SA a construit un nouveau réseau pour de tels sinistres qui, du point de vue actuariel, tombent le plus souvent sous le coup de la franchise ou ne sont pas du tout couverts. L’entreprise a donc décidé de lancer Car4Rep. Son objectif ? Au cours des deux prochaines années, au moins 400 entreprises spécialisées devraient le rejoindre pour réaliser de petites réparations de dégâts à l’aide de méthodes standardisées et dans un cadre caractérisé par des coûts fixes. Les clients seront ainsi certains de profiter d’une réparation de qualité à un prix équitable auprès d’un partenaire Car4Rep près de chez eux. L’offre ne vaut que pour les dégâts mineurs. Seuls les défauts qui peuvent être corrigés en deux à trois heures sont couverts. « La plupart du temps, ils réduisent la valeur du véhicule sans que le client ne le sache », déclare Volker Wistorf, responsable Technique d’application chez André Koch. Dans ce contexte, il est beaucoup plus avantageux de réparer les dégâts immédiatement plutôt qu’avant la vente de la voiture. « Si le client tarde jusqu’à ce moment-là, les dégâts sont généralement plus importants et leur réparation est plus chère. Exemple classique : le petit trou causé par une brûlure de cigarette dans le siège ne cesse de s’agrandir. »

Moins d’un café par jour
Environ quatorze collaborateurs du service externe ainsi que des partenaires de réseaux existants d’André Koch SA et déjà bien établis sont actuellement à l’affût de la diffusion de cette idée. À ce jour, 29 garages implantés en Suisse alémanique ont rejoint le réseau. Le coût ? « Un partenariat coûte moins d’un café par jour. C’est une idée de la branche pour la branche. Ce n’est pas la nôtre en tant que fournisseur. Elle découle de la pratique des entreprises », souligne M. Wistorf. « On amortit facilement la cotisation avec les commandes supplémentaires et surtout les commandes consécutives qui résultent des réparations. » Le prix des travaux est en outre équitable et convenu à l’avance.


Volker Wistorf, responsable Technique ­d’application chez André Koch, est convaincu du potentiel du réseau.

Le réseau Car4Rep est en mesure d’attirer de nouveaux clients, mais c’est aussi un programme de fidélisation de la clientèle. « Il importe d’attirer l’attention des clients sur les dégâts et de leur présenter le caractère durable d’une réparation », explique Volker Wistorf. La durabilité est à la mode. « Les constructeurs et les clients s’intéressent de plus en plus aux aspects environnementaux, ce qui est une bonne chose. » Il ne s’agit évidemment que de réparations autorisées par les constructeurs. Mais quels garagistes et carrossiers peuvent s’engager dans ce partenariat ? « En principe, tous les garages intéressés peuvent nous rejoindre », explique Maya Bitterli, experte en communication chez André Koch. Ils doivent toutefois satisfaire certaines conditions. « L’entreprise doit avoir une certaine taille, de sorte qu’elle soit capable d’effectuer des réparations spontanées. En outre, les prestations de la palette Car4Rep doivent être en grande partie couvertes. » Le réseau distingue les services obligatoires de ceux qui sont simplement attrayants. Il s’agit notamment des peintures ainsi que de travaux sur les phares, les plastiques et la sellerie. Une check-list et un autoaudit permettent de vérifier si une entreprise répond aux critères. Les processus peuvent ensuite être éventuellement optimisés grâce à une discussion sur place.

La formation continue compte plus que jamais
Les entreprises qui ne disposent pas encore du savoir-faire nécessaire pour tous les travaux peuvent également s’inscrire. Il existe des stages qui peuvent être obligatoires au moment de l’adhésion, en fonction de l’état des connaissances. « Le thème de la formation continue revêt de toute façon de l’importance à l’heure actuelle. Personne ne peut progresser dans le cadre de la mutation de la branche sans nouvelles connaissances », martèle M. Wistorf. La formation continue comprend une assistance en matière de marketing afin d’informer les automobilistes de l’existence du nouveau réseau de réparation de dégâts mineurs. « Nous pouvons fournir des modèles et des idées, mais ce sont les partenaires qui s’occupent de la mise sur le marché. Ceux qui veulent faire de la publicité avec des dépliants et utiliser le mailing de Noël sont les bienvenus. Nous misons actuellement davantage sur les réseaux sociaux. »
 

Il est beaucoup plus avantageux de réparer les dégâts immédiatement plutôt qu’avant la vente de la voiture. Exemple classique : le petit trou causé par une brûlure de cigarette dans le siège ne cesse de s’agrandir.

Première pour un réseau André-Koch, les entreprises qui utilisent des produits homologués en première monte d’autres fabricants au lieu de produits de la société peuvent aussi s’affilier au réseau. « C’est la première fois que ce prérequis saute, mais nous vérifions la qualité. Le travail doit être réalisé avec des produits de qualité reconnus », indique Maya Bitterli.
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