Systèmes d’aide à la conduite actue
Passagers numériques intelligents
9. Oktober 2023 agvs-upsa.ch – Les systèmes d’aide à la conduite (SAC) sont omniprésents sur les véhicules modernes. Ces passagers avant numériques intelligents sont incontournables, bien qu’ils varient d’un constructeur à l’autre. Examinons leurs aptitudes actuelles et futures. Andreas Senger
Pour avertir et assister le conducteur correctement en fonction de la situation, le système doit essentiellement surveiller l’environnement et détecter des objets. Photo : ZF
Il vous est certainement arrivé de maudire les SAC (bips énervants, fausses alertes, arrêt inopiné dû à des effets extérieurs) ou de remercier intérieurement leurs concepteurs de vous avoir évité un accident. Ces dernières années, les constructeurs automobiles et les équipementiers ont travaillé d’arrache-pied sur le matériel et les logiciels afin d’optimiser l’analyse de l’environnement et la régulation des systèmes.
L’obstacle reste considérable pour les applications de niveau 3 (SAE), dans lesquelles le conducteur peut en partie confier la conduite à la voiture. Le véhicule ne peut s’acquitter des fonctions de conduite qu’à titre exceptionnel et sur certains tronçons en Europe. En Suisse, la conduite semi-autonome d’un véhicule est interdite. Les premières applications ne pourront être lancées officiellement qu’après la mise en place des bases légales. Actuellement, la majorité des SAC relèvent du niveau 2. Il s’agit de systèmes qui facilitent la tâche du conducteur, mais qui empêchent toute conduite automatisée. Les bases légales sont en effet telles que les systèmes n’ont pas été validés en Europe en raison de l’absence de procédure de test des logiciels et du matériel. Les questions éthiques doivent encore être clarifiées et la responsabilité doit être définie en fonction de la situation de conduite.
Ces questions sont actuellement débattues au sein du WP.29 (Working Party) des Nations Unies, à Genève. Le WP.29 aborde les technologies du niveau 3 et de niveaux supérieurs, l’utilisation de l’intelligence artificielle des futurs systèmes d’aide à la conduite, les systèmes de freinage électromécaniques et d’autres technologies à venir ainsi que leur réglementation et leur normalisation. Ce processus prend du temps parce que des consultations spécifiques à chaque pays sont nécessaires et que les constructeurs peuvent eux aussi exprimer leurs souhaits.
Des SAC de niveau 3 ne peuvent être homologués que si des caméras surveillent le conducteur dans l’habitacle. Ce n’est qu’à partir du niveau 4 que le véhicule conduit lui-même et que les occupants peuvent se consacrer à d’autres tâches. Il faudra toutefois encore un certain temps pour élaborer les réglementations correspondantes. Photo : Continental.
Cliquez ici pour lire le rapport complet [PDF].
Pour avertir et assister le conducteur correctement en fonction de la situation, le système doit essentiellement surveiller l’environnement et détecter des objets. Photo : ZF
Il vous est certainement arrivé de maudire les SAC (bips énervants, fausses alertes, arrêt inopiné dû à des effets extérieurs) ou de remercier intérieurement leurs concepteurs de vous avoir évité un accident. Ces dernières années, les constructeurs automobiles et les équipementiers ont travaillé d’arrache-pied sur le matériel et les logiciels afin d’optimiser l’analyse de l’environnement et la régulation des systèmes.
L’obstacle reste considérable pour les applications de niveau 3 (SAE), dans lesquelles le conducteur peut en partie confier la conduite à la voiture. Le véhicule ne peut s’acquitter des fonctions de conduite qu’à titre exceptionnel et sur certains tronçons en Europe. En Suisse, la conduite semi-autonome d’un véhicule est interdite. Les premières applications ne pourront être lancées officiellement qu’après la mise en place des bases légales. Actuellement, la majorité des SAC relèvent du niveau 2. Il s’agit de systèmes qui facilitent la tâche du conducteur, mais qui empêchent toute conduite automatisée. Les bases légales sont en effet telles que les systèmes n’ont pas été validés en Europe en raison de l’absence de procédure de test des logiciels et du matériel. Les questions éthiques doivent encore être clarifiées et la responsabilité doit être définie en fonction de la situation de conduite.
Ces questions sont actuellement débattues au sein du WP.29 (Working Party) des Nations Unies, à Genève. Le WP.29 aborde les technologies du niveau 3 et de niveaux supérieurs, l’utilisation de l’intelligence artificielle des futurs systèmes d’aide à la conduite, les systèmes de freinage électromécaniques et d’autres technologies à venir ainsi que leur réglementation et leur normalisation. Ce processus prend du temps parce que des consultations spécifiques à chaque pays sont nécessaires et que les constructeurs peuvent eux aussi exprimer leurs souhaits.
Des SAC de niveau 3 ne peuvent être homologués que si des caméras surveillent le conducteur dans l’habitacle. Ce n’est qu’à partir du niveau 4 que le véhicule conduit lui-même et que les occupants peuvent se consacrer à d’autres tâches. Il faudra toutefois encore un certain temps pour élaborer les réglementations correspondantes. Photo : Continental.
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