20 septembre 2023 agvs-upsa.ch – Le passage de la réception par type à l'eCOC bat son plein – mais il ne se fait pas partout sans problème. Les médias de l'UPSA s'entretiennent avec les experts d'Auto-i-Dat pour savoir quels sont les DMS qui coincent et quelles sont les solutions proposées par le fournisseur de données automobiles leader sur le marché. Timothy Pfannkuchen
Contrairement à la réception par type, le Certificate of Conformity (eCOC) numérique ne comprend pas un groupe de véhicules, mais représente exactement un véhicule (image symbolique). La conversion bat son plein. Mais tous les DMS ne parviennent pas (encore) à gérer le changement. Photo : iStock
Bientôt, la bonne vieille réception par type suisse pour les nouvelles voitures sera de l'histoire ancienne. Le Certificate of Conformity (eCOC) électronique, prescrit dans l'UE à partir de 2026, prend déjà la relève dans notre pays. En effet, la réception par type supplémentaire est compliquée et coûteuse, trop imprécise et trop lente : il peut donc arriver qu'il manque encore la réception suisse pour la voiture prête à être vendue.
De la réception de groupe à la réception individuelle
La réception par type est une réception de groupe, l'eCOC une réception individuelle : la réception par type englobe un groupe de véhicules, l'eCOC reproduit toujours le véhicule individuel. Toutefois, ces dernières années, les réceptions par type ont massivement augmenté. Ceci parce que, en ce qui concerne les émissions de CO2, tous les véhicules d'un groupe de réception par type sont mesurés selon les émissions les plus élevées. «C'est la raison pour laquelle les réceptions par type ont été fractionnées plus finement – un gros travail pour les importateurs», explique Philipp Zimmermann (Image à droite), CEO d'Auto-i-Dat, leader du marché suisse des données sur les véhicules. Un changement est dans l'intérêt de la branche, car l'eCOC se base sur la valeur de CO2 spécifique au véhicule. Quand tout le monde aura–t–il changé ? «Au plus tard en 2026», dit Zimmermann : «Mais après une forte augmentation depuis fin 2022, 45 pour cent des nouvelles immatriculations de voitures de tourisme se faisaient déjà sans réception par type suisse en juillet 2023».
Certains DMS posent problème
Ceux qui doivent pouvoir identifier les véhicules même sans réception par type ne peuvent pas éviter de changer de système. Parmi les fournisseurs de données, Auto-i est actuellement en tête, souligne à ce sujet Azren Rastoder, responsable de la rédaction chez Auto-i-Dat : «Cela s'explique par le fait que nous nous concentrons sur le marché suisse. Pour les clients d'Auto-i, le changement est automatique. L'identification se fait via le numéro matricule, la plaque de contrôle ou les codes d'usine. Aujourd'hui, nous pouvons déjà cartographier 99,7 pour cent de tous les véhicules immatriculés par eCOC avec les données du catalogue». Mais souvent seulement après la première mise en circulation. Cela pose des problèmes. «Nous recevons des appels de concessionnaires pour lesquels les DMS maison posent problème. Cela concerne tous ceux qui comparent avec les données du catalogue, ce qui n'est possible que lorsque le véhicule est immatriculé. Il ne reste alors que la sélection manuelle. En cas d'erreur, on se retrouve rapidement avec des données erronées». Pour y remédier, Auto-i s'est rapproché des importateurs. Grâce aux informations sur les véhicules commandés et dédouanés, Auto-i peut déjà relier les numéros de base 1:1 aux données du catalogue avant la première mise en circulation. Actuellement, c'est le cas pour 65% des véhicules.
Canal d'importation désormais visible dans l'eCOC
Par ailleurs : en cas d'encaissement via la fiche d'identification, le canal d'importation est visible dans le permis de circulation ; ce n'est pas le cas dans les cas encaissés par eCOC. Mais là aussi, Auto–i propose une solution : «Grâce aux données de l'importateur, nous indiquons clairement dans tous nos produits, sans frais supplémentaires, si un véhicule a été importé officiellement ou non«, explique Rastoder. Autre point intéressant : l'outil web sur
Checkenergieauto de l'UPSA permet également désormais l'identification via le numéro matricule.
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