Non à l'augmentation du prix de l'essence
24 mai 2016 agvs-upsa.ch - «Chaque voix compte»: c'est sous cette devise que l'association auto-suisse s'est lancée dans le sprint final de l'initiative populaire «pour un financement équitable des transports» à l'occasion de son Assemblée générale d'aujourd'hui.
Jusqu'au 5 juin, les auteurs de l'initiative lutteront pour chaque voix. L'initiative garantit le financement à long terme d'une infrastructure sûre et moderne. En même temps, elle empêche une augmentation du prix de l'essence et dès lors une charge supplémentaire superflue imposée à l'industrie et à l'économie. L'initiative vient en outre sauver le Fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération (FORTA), qui est actuellement débattu par le Parlement et dont le financement est encore controversé.
Quelque 70 membres et invités ont répondu à l'invitation d'auto-suisse et se sont retrouvés dans l'Emil Frey Classics Center à Safenwil ce mardi matin. Pour ce qui est du contenu, l'accent de l'Assemblée générale a été mis sur la votation imminente sur l'initiative «pour un financement équitable des transports (initiative vache à lait)». «Le 5 juin, nous avons la possibilité de faire un grand pas en avant et d'octroyer à l'infrastructure routière les moyens nécessaires pour relever les défis qui l'attendent», a lancé le Président d'auto-suisse, François Launaz, aux membres et aux invités. En effet, l'Association des importateurs suisses d'automobiles est le père spirituel de l'initiative. Il est notamment important que l'initiative soit acceptée parce qu'elle crée une base financière stable et durable pour le Fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération (FORTA). Ainsi, la question du financement fortement controversé au sein du Parlement pourrait enfin être résolue, ce qui présenterait en effet le sauvetage du FORTA.
Dans son exposé, l'orateur invité Thierry Burkart, Conseiller national PLR argovien et vice-président du Touring Club Suisse TCS, a proposé une analyse de la politique des transports en Suisse. Sa conclusion désillusionnée: à l'heure actuelle, le fossé entre l'attente et la réalité est énorme. 43% de l'ensemble de la circulation routière a lieu sur les routes nationales, bien que celles-ci représentent seulement 25% de la surface routière entière. De ce fait, le réseau des routes nationales est de loin l'artère routière la plus importante de notre pays, a constaté Burkart. Mais il manque l'argent nécessaire pour son entretien, son aménagement et son achèvement. Le Conseil fédéral renvoie à un déficit de financement annuel de 1,3 milliard de francs. Après le refus du financement par la commission des transports du Conseil national, il est incertain si le FORTA aboutira et s'il sera doté de moyens suffisants. Par la suite, l'Etat fera combler la lacune financière par les usagers de la route. C'est pourquoi il est tellement important d'accepter l'initiative «pour un financement équitable des transports» le 5 juin, a continué Burkart. Car l'argent de la route est d'ores et déjà disponible, et il est temps d'enfin l'utiliser pour l'infrastructure routière.
Pendant la partie officielle de l'Assemblée générale, EvoBus Suisse a été accepté comme nouveau membre d'auto-suisse. En outre, Morten Hannesbo, CEO d'AMAG Automobil- und Motoren AG, a été réélu pour un nouveau mandat de trois ans au sein du Comité directeur d'auto-suisse composé de cinq personnes et confirmé en sa fonction de Vice-président. Kurt Egloff, président et CEO de BMW (Schweiz) AG, a été nommé nouveau membre et reprend la fonction de Bruno Suter, directeur de la distribution de BMW (Schweiz) AG. Outre François Launaz, les autres membres du Comité directeur sont Philipp Rhomberg, Emil Frey Gruppe, et Marcel Guerry, Mercedes-Benz Schweiz AG, qui est par ailleurs Vice-président de l'association.
Jusqu'au 5 juin, les auteurs de l'initiative lutteront pour chaque voix. L'initiative garantit le financement à long terme d'une infrastructure sûre et moderne. En même temps, elle empêche une augmentation du prix de l'essence et dès lors une charge supplémentaire superflue imposée à l'industrie et à l'économie. L'initiative vient en outre sauver le Fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération (FORTA), qui est actuellement débattu par le Parlement et dont le financement est encore controversé.
Quelque 70 membres et invités ont répondu à l'invitation d'auto-suisse et se sont retrouvés dans l'Emil Frey Classics Center à Safenwil ce mardi matin. Pour ce qui est du contenu, l'accent de l'Assemblée générale a été mis sur la votation imminente sur l'initiative «pour un financement équitable des transports (initiative vache à lait)». «Le 5 juin, nous avons la possibilité de faire un grand pas en avant et d'octroyer à l'infrastructure routière les moyens nécessaires pour relever les défis qui l'attendent», a lancé le Président d'auto-suisse, François Launaz, aux membres et aux invités. En effet, l'Association des importateurs suisses d'automobiles est le père spirituel de l'initiative. Il est notamment important que l'initiative soit acceptée parce qu'elle crée une base financière stable et durable pour le Fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération (FORTA). Ainsi, la question du financement fortement controversé au sein du Parlement pourrait enfin être résolue, ce qui présenterait en effet le sauvetage du FORTA.
Dans son exposé, l'orateur invité Thierry Burkart, Conseiller national PLR argovien et vice-président du Touring Club Suisse TCS, a proposé une analyse de la politique des transports en Suisse. Sa conclusion désillusionnée: à l'heure actuelle, le fossé entre l'attente et la réalité est énorme. 43% de l'ensemble de la circulation routière a lieu sur les routes nationales, bien que celles-ci représentent seulement 25% de la surface routière entière. De ce fait, le réseau des routes nationales est de loin l'artère routière la plus importante de notre pays, a constaté Burkart. Mais il manque l'argent nécessaire pour son entretien, son aménagement et son achèvement. Le Conseil fédéral renvoie à un déficit de financement annuel de 1,3 milliard de francs. Après le refus du financement par la commission des transports du Conseil national, il est incertain si le FORTA aboutira et s'il sera doté de moyens suffisants. Par la suite, l'Etat fera combler la lacune financière par les usagers de la route. C'est pourquoi il est tellement important d'accepter l'initiative «pour un financement équitable des transports» le 5 juin, a continué Burkart. Car l'argent de la route est d'ores et déjà disponible, et il est temps d'enfin l'utiliser pour l'infrastructure routière.
Pendant la partie officielle de l'Assemblée générale, EvoBus Suisse a été accepté comme nouveau membre d'auto-suisse. En outre, Morten Hannesbo, CEO d'AMAG Automobil- und Motoren AG, a été réélu pour un nouveau mandat de trois ans au sein du Comité directeur d'auto-suisse composé de cinq personnes et confirmé en sa fonction de Vice-président. Kurt Egloff, président et CEO de BMW (Schweiz) AG, a été nommé nouveau membre et reprend la fonction de Bruno Suter, directeur de la distribution de BMW (Schweiz) AG. Outre François Launaz, les autres membres du Comité directeur sont Philipp Rhomberg, Emil Frey Gruppe, et Marcel Guerry, Mercedes-Benz Schweiz AG, qui est par ailleurs Vice-président de l'association.