Les règles d’or de l’élimination
L’élimination commence lors du stockage
15 juillet 2019 agvs-upsa.ch - De l’élimination des huiles usagées au traitement des déchets spéciaux, l’entreprise Altola AG est LA spécialiste de l’élimination des déchets. En exclusivité pour UPSA médias, Altola conseille les garagistes.
abi. Lors de sa création en 1969, la société Altola AG actuellement implantée à Olten (SO), Pieterlen (BE) et à Zuchwil (SO) s’occupait d’éliminer les huiles usagées. Depuis, beaucoup de choses ont évolué: l’entreprise se définit aujourd’hui comme un prestataire de services global traitant les déchets spéciaux de tout type, sauf les déchets radioactifs, les substances infectieuses et les explosifs. À Olten, elle gère en outre un centre de compétences pour les déchets électriques et électroniques.
L’élimination adéquate des déchets est essentielle pour l’environnement, la sécurité et le respect de la loi, mais aussi sur le plan financier. Peter Scheidegger, responsable des ventes chez Altola, connaît bien les «règles d’or de l’élimination». Tout commence dès l’entreposage.
1. Éviter les mélanges, sauf ...
Même si c’est moins fréquent, on voit encore trop souvent des mélanges de liquides dans les garages. La pratique la plus répandue, selon le responsable, consiste à additionner de l’huile à l’essence. «Beaucoup de gens l’ignorent, mais de faibles quantités suffisent à provoquer des dommages», explique-t-il. Lorsque ces deux liquides sont mélangés, le point d’éclair diminue et le risque d’inflammation augmente. L’élimination devient plus coûteuse, car le mélange a une classification différente, ce qui complique la manipulation. Peter Scheidegger conseille: «Il faudrait si possible déposer les substances séparément.» En général, c’est plus avantageux et les possibilités de revalorisation sont meilleures. Lorsque les matières sont mélangées, on ne peut quasiment plus revenir en arrière: «Une fois mélangées, c’est trop tard», affirme le spécialiste.
2. ... après des investigations préalables
Il y a cependant des exceptions, où les mélanges sont tout à fait possibles et judicieux. C’est, par exemple, le cas des pneus qu’il est inutile de trier par taille. «Avant de mélanger quoi que ce soit, il faut prendre contact avec le prestataire chargé de l’élimination», ajoute-t-il. «Il saura quels mélanges peuvent et doivent être faits». De manière générale, le responsable des ventes d’Altola AG conseille de clarifier systématiquement les cas dans lesquels le tri s’impose ou non.
3. Réfléchir à l’organisation ...
Ce qu’il faut retenir: plus le conteneur est volumineux, moins l’élimination sera coûteuse. Il faut cependant garder à l’esprit que certaines tailles ne conviennent pas à toutes les entreprises. Tout dépend d’une part de la surface disponible, et d’autre part de la quantité de déchets à évacuer. Cela ne vaut pas la peine d’avoir un grand conteneur si une entreprise met trop longtemps à le remplir, car il y occupera trop de place. Parallèlement, au-delà d’une certaine quantité, on peut opter pour une citerne. «Il faut impérativement réfléchir en amont et consulter éventuellement les spécialistes pour définir une solution personnalisée», déclare Peter Scheidegger.
4. ... et à l’emplacement
Le choix de l’emplacement est important lui aussi. L’accès doit être facile et dégagé. «Personne n’aime monter les escaliers en portant des tonneaux», indique le spécialiste. Une idée judicieuse pourrait être d’utiliser de petits récipients sur les postes de travail, puis de les transvaser dans un grand conteneur situé à un endroit centralisé. «Un tonneau est toujours plus facile à déplacer qu’un conteneur type GRV (grand récipient pour vrac)», ajoute-t-il.
5. Bien gérer les batteries
Autrefois les batteries fonctionnaient au plomb, qui a été remplacé par le lithium-ion. «Pour les garagistes, l’élimination des batteries devient peu à peu une nécessité», affirme Peter Scheidegger. «Elles sont de plus en plus nombreuses, et on ne peut pas les éliminer comme les anciennes batteries au plomb.» Elles présentent notamment un risque lorsqu’elles sont abîmées, car elles sont alors hautement inflammables. «Il faut donc songer à leur entreposage et à leur transport.» Le spécialiste recommande de bien s’informer en amont. «Les vendeurs de voitures électriques doivent en discuter avec les constructeurs ou les importateurs», poursuit-il, en précisant que certains d’entre eux disposent de concepts d’élimination.
abi. Lors de sa création en 1969, la société Altola AG actuellement implantée à Olten (SO), Pieterlen (BE) et à Zuchwil (SO) s’occupait d’éliminer les huiles usagées. Depuis, beaucoup de choses ont évolué: l’entreprise se définit aujourd’hui comme un prestataire de services global traitant les déchets spéciaux de tout type, sauf les déchets radioactifs, les substances infectieuses et les explosifs. À Olten, elle gère en outre un centre de compétences pour les déchets électriques et électroniques.
L’élimination adéquate des déchets est essentielle pour l’environnement, la sécurité et le respect de la loi, mais aussi sur le plan financier. Peter Scheidegger, responsable des ventes chez Altola, connaît bien les «règles d’or de l’élimination». Tout commence dès l’entreposage.
1. Éviter les mélanges, sauf ...
Même si c’est moins fréquent, on voit encore trop souvent des mélanges de liquides dans les garages. La pratique la plus répandue, selon le responsable, consiste à additionner de l’huile à l’essence. «Beaucoup de gens l’ignorent, mais de faibles quantités suffisent à provoquer des dommages», explique-t-il. Lorsque ces deux liquides sont mélangés, le point d’éclair diminue et le risque d’inflammation augmente. L’élimination devient plus coûteuse, car le mélange a une classification différente, ce qui complique la manipulation. Peter Scheidegger conseille: «Il faudrait si possible déposer les substances séparément.» En général, c’est plus avantageux et les possibilités de revalorisation sont meilleures. Lorsque les matières sont mélangées, on ne peut quasiment plus revenir en arrière: «Une fois mélangées, c’est trop tard», affirme le spécialiste.
2. ... après des investigations préalables
Il y a cependant des exceptions, où les mélanges sont tout à fait possibles et judicieux. C’est, par exemple, le cas des pneus qu’il est inutile de trier par taille. «Avant de mélanger quoi que ce soit, il faut prendre contact avec le prestataire chargé de l’élimination», ajoute-t-il. «Il saura quels mélanges peuvent et doivent être faits». De manière générale, le responsable des ventes d’Altola AG conseille de clarifier systématiquement les cas dans lesquels le tri s’impose ou non.
3. Réfléchir à l’organisation ...
Ce qu’il faut retenir: plus le conteneur est volumineux, moins l’élimination sera coûteuse. Il faut cependant garder à l’esprit que certaines tailles ne conviennent pas à toutes les entreprises. Tout dépend d’une part de la surface disponible, et d’autre part de la quantité de déchets à évacuer. Cela ne vaut pas la peine d’avoir un grand conteneur si une entreprise met trop longtemps à le remplir, car il y occupera trop de place. Parallèlement, au-delà d’une certaine quantité, on peut opter pour une citerne. «Il faut impérativement réfléchir en amont et consulter éventuellement les spécialistes pour définir une solution personnalisée», déclare Peter Scheidegger.
4. ... et à l’emplacement
Le choix de l’emplacement est important lui aussi. L’accès doit être facile et dégagé. «Personne n’aime monter les escaliers en portant des tonneaux», indique le spécialiste. Une idée judicieuse pourrait être d’utiliser de petits récipients sur les postes de travail, puis de les transvaser dans un grand conteneur situé à un endroit centralisé. «Un tonneau est toujours plus facile à déplacer qu’un conteneur type GRV (grand récipient pour vrac)», ajoute-t-il.
5. Bien gérer les batteries
Autrefois les batteries fonctionnaient au plomb, qui a été remplacé par le lithium-ion. «Pour les garagistes, l’élimination des batteries devient peu à peu une nécessité», affirme Peter Scheidegger. «Elles sont de plus en plus nombreuses, et on ne peut pas les éliminer comme les anciennes batteries au plomb.» Elles présentent notamment un risque lorsqu’elles sont abîmées, car elles sont alors hautement inflammables. «Il faut donc songer à leur entreposage et à leur transport.» Le spécialiste recommande de bien s’informer en amont. «Les vendeurs de voitures électriques doivent en discuter avec les constructeurs ou les importateurs», poursuit-il, en précisant que certains d’entre eux disposent de concepts d’élimination.
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