26 decembre 2022 agvs-upsa.ch – La situation dans le domaine de l’énergie s’est quelque peu détendue, grâce, en partie, à la chaleur du mois d’octobre. En outre, les entreprises gèrent aujourd’hui l’énergie avec davantage d’attention, et cherchent à faire des économies. De nombreuses entreprises de la branche automobile suisse ont contribué à cet état de fait, certaines même de manière exemplaire. 


Beim Neubau am Standort St. Gallen setzte die City-Garage auf Nachhaltigkeit – und profitiert angesichts steigender Energiepreise bereits. Foto: City-Garage AG​

kro. Le City-Garage de Saint-Gall est un exemple de la manière responsable dont les garages gèrent le thème de l’énergie. Dès la planification de sa nouvelle construction, l’entreprise s’est demandé comment économiser l’énergie de manière optimale. « Sur l’ancien site, nous avions le chauffage urbain », explique Gregor Bucher, directeur, « et nous voulions naturellement continuer à en disposer. Mais cela n’a pas été possible sur le nouveau site en raison de la localisation ». Les services industriels St. Galler Stadtwerke ont rapidement proposé différentes solutions. Au cours des discussions, le thème du réseau d’anergie (boucle d’eau tempérée) a été mentionné et elles ont permis d’aborder tous les domaines : éclairage, traitement biologique de l’eau, espaces froids (stockage automobile) et chauds (personnel), installations photovoltaïques. En outre, en 2015, le thème de l’électromobilité a fait son apparition. « Nous avions par hasard une station transformatrice à moyenne tension dans l’immeuble que nous avons acheté », explique Gregor Bucher. « Cela nous a amenés à nous pencher très tôt sur l’infrastructure de recharge et à faire monter de nombreux tubes vides dans le nouveau bâtiment. »

Il va sans dire qu’il a fallu investir pour cela, sachant que ce ne serait probablement rentable qu’au bout de plusieurs années. C’était une décision stratégique, car les coûts ne peuvent être amortis qu’à long terme. « Lorsque nous avons vu les coûts énergétiques du réseau d’anergie, nous avons dû nous contenir, nous étions habitués à d’autres tarifs », explique Gregor Bucher. À l’époque, les responsables ne pouvaient pas savoir qu’en 2022, les coûts de l’énergie augmenteraient autant et que ces investissements seraient profitables au bout d’un laps de temps relativement court. Lors de la construction de l’installation photovoltaïque, personne ne savait non plus que le prix des matériaux prendrait l’ascenseur et que l’électricité produite pourrait être utilisée à bon escient. « La stratégie, la planification et la mise en œuvre n’aboutissent pas de manière optimale à tous les coups », constate M. Bucher. 
Le City-Garage utilise presque exclusivement l’électricité qu’il produit. L’installation photovoltaïque installée sur le toit génère 250 000 kWh d’électricité par an. Cela représente près de la moitié des besoins annuels, qui s’élèvent à environ 550 000 kWh. De plus, le bâtiment est raccordé au réseau de chaleur d’energienetz GSG AG, ce qui permet à l’entreprise d’économiser environ 119 tonnes de CO2 par an (soit 31 800 litres de mazout). Le City-Garage va plus loin en termes d’énergie et de développement durable. « Nous essayons de gérer avec précaution les ressources disponibles », explique le directeur. À moins qu’il ne s’agisse de factures, le papier d’imprimante est utilisé deux fois et chaque imprimante dispose d’un compartiment supplémentaire. Le papier usagé n’est pas mis à la poubelle, mais jeté séparément. Chaque bureau dispose également d’un collecteur de journaux et de papier. Des détecteurs de mouvement sont installés pratiquement partout dans les couloirs, les entrepôts, la salle de marketing et le parking souterrain. « Je suis persuadé que de nombreux garagistes mettent en œuvre de telles mesures depuis plus longtemps », déclare M. Bucher. « Notre secteur est exemplaire à cet égard, notamment parce que nous savons que le produit que nous vendons, et donc nous-même, sommes souvent une cible. » 

City-Garage communique activement sa position par rapport à l’environnement et au développement durable, y compris sur son site Internet, par exemple avec le logo du réseau anergétique. « Nous ne pouvons pas modifier nos produits. Ils sont comme ils sont. En revanche, nous pouvons adapter et moderniser nos entreprises en conséquence et sensibiliser nos collaborateurs. » Il lit régulièrement le récit de bons exemples, ce qui montre que nombre de ses collègues ont réfléchi au sujet et mettent les mesures en pratique. « La question du rapport coûts-bénéfices est importante, mais ce n’est pas la seule qui doit être prise en compte », explique M. Bucher. Les signaux internes à l’entreprise sont aussi importants que les signaux envoyés au public : « Je pense que les employés ou les candidats sont davantage sensibles à l’attitude d’une entreprise face à ces questions ».